Communiqué diocésain
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COMMUNIQUE D'INFORMATION DU MERCREDI 21 AOÛT 2024
REGARD SUR L’ACTUALITE
L’AMOUR CONJUGAL : UN AVANT GOÛT DE LA FIN DES TEMPS !
Dimanche prochain (25 août) un texte liturgique nous invite à nous émerveiller devant la beauté du couple humain. « … les maris doivent aimer leur femme : comme leur propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime soi-même. Jamais personne n’a méprisé son propre corps : au contraire, on le nourrit, on en prend soin. C’est ce que fait le Christ pour l’Eglise, parce que nous sommes les membres de son corps. Comme dit l’Écriture : ’’ À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un’’. Ce mystère est grand… » (Ephésiens 5, 28-32)
Et l’Evangile de compléter par ces paroles de Jésus : «C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. » (Jean 6, 63)
Dans notre société, aujourd’hui de plus en plus hédoniste, l’homme (la femme) est souvent porté(e) à aimer l’autre, non pour ce que la personne est, mais pour le plaisir que la personne est capable de lui apporter. Conséquence : on met fin à la relation avec l’autre dès qu’on n’y trouve plus son intérêt. Ce qui explique -en partie- l’instabilité des unions conjugales et des relations d’amitié, les séparations, les divorces … sources de douleurs et d’amertumes.
Il serait bon de relire la très belle Exhortation Apostolique Amoris lætitia (la joie de l’amour) (*) promulguée par le Pape François le 19 mars 2016 à l’occasion de l’année de la Miséricorde. Selon le Saint Père, ce texte permet de prolonger « le parcours synodal [qui] a permis d’exposer la situation des familles dans le monde actuel, d’élargir notre regard et de raviver notre conscience de l’importance du mariage ainsi que de la famille. En même temps, la complexité des thèmes abordés nous a montré la nécessité de continuer à approfondir librement certaines questions doctrinales, morales, spirituelles et pastorales. » [Amoris lætitia, n.2]
Revenons à la parole de Jésus : ‘’l’esprit fait vivre’’.
J’aime me référer à une explication donnée par St Irénée de Lyon. « La chair modelée, à elle seule, n’est pas l’homme parfait : elle n’est que le corps de l’homme, donc une partie de l’homme. L’âme à elle seule, n’est pas davantage l’homme : elle n’est que l’âme de l’homme, donc une partie de l’homme. L’Esprit non plus n’est pas l’homme : on lui donne le nom d’Esprit, non celui d’homme. C’est le mélange et l’union de toutes ces choses qui constituent l’homme parfait… » [Irénée de Lyon, Contre les hérésies, Livre V, ch.9]
L’amour conjugal est tellement beau qu’il peut nous donner un avant-goût de la fin des temps !
L’échec dans notre relation conjugale vient souvent du fait que nous dissocions corps et esprit. Si notre relation n’est basée que sur l’union charnelle, la recherche du plaisir sensuel, sans aucun appel à l’Esprit, dès que la flamme faiblit et que les sensations physiques s’estompent alors naissent déceptions, reproches, ressentiment… Ce sont des expériences que mon épouse et moi-même avons vécues au long de nos quarante-neuf années de mariage. Chaque fois que nous n’avons pas mis l’Esprit au sein de notre vie de famille, de couple, y compris au sein de nos unions charnelles, l’amour s’affadissait, les liens se distendaient et les chamailleries, conflits, sentiment d’échec naissaient.
Dans ces situations, inutile de vouloir changer l’autre, il y a nécessité de se corriger soi-même et de revenir à l’essentiel : la source initiale de notre amour, celle qui découle du sacrement que nous nous sommes donnés l’un à l’autre : le sacrement de mariage. Sacrement basé sur quatre piliers : le libre consentement, l'indissolubilité, la fidélité et l'ouverture au don de la vie. Pour cet exercice, nous avons quelque fois besoin d’un médiateur pour dédramatiser les situations conflictuelles avant qu’elles ne deviennent irréversibles.
Prions pour les couples en difficultés qui envisagent le divorce ; afin que le Seigneur consolide leur union. Notre Dame de la famille intercède pour eux.
Dominique Soupé -
COMMUNIQUE D'INFORMATION DU MERCREDI 28 AOÛT 2024
REGARD SUR L’ACTUALITE
53ème FORUM DES ILES DU PACIFIQUE
Depuis ce Lundi 26 Août se tient à Tonga le 53° forum des îles du Pacifique. La Polynésie Française y est représentée par son président, Mr Brotherson. A cette occasion, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres lance un SOS : “l’océan déborde […]. La montée du niveau des mers est une crise entièrement imputable à l’humanité. Une crise qui va bientôt prendre des proportions presque inimaginables, sans canot de sauvetage pour nous ramener en sécurité.” Dans le même sens, un diplomate fidjien, souligne que cette vaste zone du sud-ouest de l’océan Pacifique d’où émerge un ensemble d’îles volcaniques et d’atolls coralliens de faible altitude est : “la région du monde la plus vulnérable au changement climatique”. Il y a urgence, comme le souligne un article du “Courrier International” du 27 Août : “Dans cette crise mondiale, les nations du Pacifique sud sont à l’avant-poste du désastre qui s’annonce, et qui commence par leur engloutissement de plus en plus inexorable par les eaux. Une montée des océans elle-même due à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, liée aux activités humaines”. Et cet article poursuit : “Selon le Fiji Times, dans des archipels comme les Samoa et les Fidji, l’élévation du niveau de la mer est trois fois plus importante que la moyenne planétaire. Et les Tuvalu seront sans doute entièrement submergées d’ici trente ans”.
Mais ne croyons pas que ce péril de la montée » des eaux, ou encore la question de la sauvegarde et de la préservation de l’Océan (exploitation des fonds sous-marins, des richesses marines, pollution aux plastiques etc…) ou encore les questions de dérèglement climatique ne soient que l’affaire de politiciens ou de spécialistes. En tant que citoyens du monde et en tant que Chrétiens, nous ne pouvons rester à l’écart de cette question qui engage l’avenir de la vie sur notre planète. En conclusion du synode sur l’Océanie en 2001, le Pape St Jean Paul II, écrivait dans « Ecclesia in Oceania » : « L'Océanie est une partie du monde d'une grande beauté naturelle... Elle continue d'offrir aux peuples autochtones des lieux leur permettant de vivre en harmonie avec la nature, et réciproquement. Parce que la création a été confiée à l'homme pour qu'il la gère, le monde naturel n'est pas seulement un ensemble de ressources à exploiter mais aussi une réalité à respecter et même à traiter avec révérence comme un don, comme un gage confié par Dieu.Les êtres humains ont reçu la mission de prendre soin des trésors de la création, de les conserver et de les cultiver… Toutefois la beauté naturelle de l'Océanie n'a pas échappé aux ravages de l'exploitation humaine. Les Pères synodaux ont lancé un appel aux gouvernements et aux peuples de l'Océanie pour qu'ils protègent ce précieux environnement en vue du bien des générations actuelles et futures. Ils ont envers l'ensemble de l'humanité la responsabilité toute particulière de veiller sur l'Océan Pacifique qui représente plus de la moitié des réserves d'eau de la planète. Le maintien de la salubrité de cet Océan et des autres mers est une question cruciale pour le bien-être des peuples non seulement en Océanie mais dans le monde entier… Les ressources naturelles de l'Océanie doivent être protégées contre les orientations politiques nuisibles de certaines nations industrialisées et contre le pouvoir toujours croissant de sociétés internationales qui peuvent conduire à la déforestation, à la spoliation des terres, à la pollution des rivières par les activités minières, à la pêche massive d'espèces rentables, ou à la dégradation des fonds marins par des déchets industriels ou nucléaires. L'immersion de déchets nucléaires dans cette zone représente une menace supplémentaire pour la santé des populations autochtones. ». (« Ecclesia in Oceania § 31)
Dans son encyclique « Laudato Si » de 2015, le Pape François invitait les disciples du Christ à la « conversion écologique » au nom de la Foi : « S’il est vrai que « les déserts extérieurs se multiplient dans notre monde, parce que les déserts intérieurs sont devenus très grands », la crise écologique est un appel à une profonde conversion intérieure… Vivre la vocation de protecteurs de l’oeuvre de Dieu est une part essentielle d’une existence vertueuse ; cela n’est pas quelque chose d’optionnel ni un aspect secondaire dans l’expérience chrétienne… Cette conversion implique aussi la conscience amoureuse de ne pas être déconnecté des autres créatures, de former avec les autres êtres de l’univers une belle communion universelle. Pour le croyant, le monde ne se contemple pas de l’extérieur mais de l’intérieur, en reconnaissant les liens par lesquels le Père nous a unis à tous les êtres. » (« Laudato Si » § 217 ; 220)
A méditer !!!
+ Monseigneur Jean-Pierre COTTANCEAU -
COMMUNIQUE D'INFORMATION DU MERCREDI 4 SEPTEMBRE 2024
REGARD SUR L’ACTUALITE
L’INFATIGABLE PÈLERIN.
Infatigable pèlerin, le Pape François vient d’entreprendre pour son 45° voyage hors d’Italie une visite de 13 jours qui le conduira successivement à Jakarta, capitale de l’Indonésie (pays de nos frères prêtres Ferry et Tino), en Papouasie Nouvelle Guinée, à Timor et pour finir, à Singapour. Le Saint Père ne choisit pas ses destinations au hasard ! Que veut-il exprimer à travers son choix ? Le Cardinal YOU, préfet du dicastère pour le Clergé nous éclaire à ce sujet : “Ce voyage témoigne une fois de plus de l'attention portée aux « périphéries », que le Pape François a souvent recommandée, presque comme une boussole pour orienter le chemin de l'Église tout entière. C'est un regard qui ne se referme pas sur lui-même, qui ne réduit pas la beauté et l'imagination du christianisme à une seule façon de prier, de célébrer ou d'agir dans la pastorale, mais qui, au contraire, s'étend au-delà des frontières, et écoute ce qui se passe même dans les terres et les Églises qui sont apparemment « hors du centre », loin, mais riches de vie et de spiritualité. En même temps, une caractéristique importante de ce voyage concerne le thème de la fraternité ; en arrivant dans ces pays, le Pape pourra s'immerger dans un monde multiculturel, dans des terres et des villes où les personnes, les cultures et les traditions religieuses anciennes et différentes se mélangent et coexistent en harmonie. Ainsi, le Pape François pourra confirmer le peuple de Dieu qu'il rencontrera et, en même temps, mettre en lumière cet exemple de fraternité et de partage dans un monde encore déchiré par les conflits, les guerres et les discordes”. (Vatican News 02 Septembre 2024)
L’Indonésie est le 4° pays le plus peuplé du monde avec 276 millions d’habitants, le premier pays musulman du monde avec une proportion de 3 % de Catholiques. Dans un article du 1° Septembre 2024 publié par Vatican New, l’historien Olivier SIBRE revient sur les raisons de ce choix : “ L'idée est à mon avis d’essayer, dans le premier pays musulman du monde qu’est l’Indonésie, de positionner l'Église comme une instance de dialogue, de participation à la formation et au développement, tout en défendant la liberté et le pluralisme religieux sans contribuer aux conflits et à la division intérieure. C’est un message constant depuis des décennies, pour la Chine et pour d’autres pays, s’appuyant sur l’expérience des premiers chrétiens de Rome : être toujours de bon citoyens”.
En Papouasie – Nouvelle Guinée, le Saint Père partagera son séjour entre la capitale, Port Moresby et la ville de Vanino, au nord. Un des plus grands états insulaires du monde composé de 600 îles et 800 langues, ce pays compte 64% de protestants et 26 % de Catholiques très accrochés à leur foi. “Entre modernité occidentale, sous l’influence proche de l’Australie et persistante du Royaume-Uni via le Commonwealth, et l’héritage de pratiques, rites et systèmes traditionnels autour du clan, de la communauté et de mille et une unités politiques, le Pape devrait adresser à la terre papoue un message de pacification sociale, de protection de la Création, valorisant la précieuse culture mélanésienne”. (D. ALLAIRE - Vatican NEWS - 02 Septembre 2024)
Dans ce jeune état du Timor-Oriental, le moins peuplé d’Asie du Sud-Est, le Pape François sera le premier Pape à venir depuis l’indépendance. Il pourra être témoin de l’immense reconnaissance du pays envers l’action et la médiation de l’Église de Jean-Paul II en faveur de l’indépendance et de la liberté retrouvée. Le Timor-Oriental a d’ailleurs établi des relations avec le Saint-Siège le jour même de son indépendance, le 20 mai 2002, et a fait signer par son Parlement la Déclaration sur la Fraternité humaine en 2022. Récipiendaire du Nobel de la Paix en 1996, le président timorais José Ramos-Horta a été reçu par François au Palais apostolique en janvier dernier, ils se retrouveront au palais présidentiel de Dili, le 9 septembre.
La cité-État de Singapour, enfin, est peuplée de 6 millions d’habitants dont 1 million de travailleurs venant essentiellement des Philippines, Chrétiens pour la plupart. Singapour, “une ville-escale de tous les superlatifs où, forte de dix religions officiellement reconnues, l’harmonie et la tolérance prédominent. Le Pape en aura un échantillon lors de la deuxième rencontre interreligieuse de son voyage ... À la croisée des mondes malais, indiens et chinois, plaque tournante d’informations et renseignements internationaux à l’image d’ailleurs du Vatican, nombreux sont ceux à guetter dans la parole pontificale des signes en direction de la Chine... Une délégation de catholiques de Hong Kong prendra part à la messe présidée par François, le 12 septembre. Des catholiques vietnamiens pourraient aussi s’y trouver, certains d’entre eux étant travailleurs migrants dans ce micro-État” (Vatican News, D. ALLAIRE, op. cit.)
Puisse le témoignage rendu par le Saint Père par ce voyage nous interpeler et nous aider à bâtir dans notre diocèse une Église toujours plus ouverte et attentive à ceux qui sont différents, une Église qui ne se referme pas sur elle-même, une Église plus fraternelle ! Et que notre prière l’accompagne !
+ Monseigneur Jean-Pierre COTTANCEAU -
COMMUNIQUE D'INFORMATION DU MERCREDI 11 SEPTEMBRE 2024
REGARD SUR L’ACTUALITE
O CROIX, SUBLIME FOLIE !
La Croix de notre Seigneur Jésus Christ sera à l’honneur ce Samedi 14, puisque l’Église nous invite à célébrer la fête de la Croix glorieuse. Nous pourrions nous demander comment il est possible d’associer l’idée de gloire à un instrument de souffrance, d’humiliation et de mort ? Et comment rapprocher l’idée de Dieu associée à la toute-puissance de vie, avec la perspective de mort sur la croix qu’affronte librement celui qui est Fils de Dieu !
Abandonné des siens, Jésus se livre et s’abandonne librement. Pourquoi ? Remis entre les mains des hommes, Jésus continue de rendre témoignage à la vérité de Dieu : un amour pour nous qui va jusqu’à se laisser dépouiller de lui-même. Livré, Jésus fait don de lui-même : « Ma vie… personne ne me l’enlève ; mais je la dépose de moi-même » (Jn 10, 18). Pourquoi ? Mis entre les mains des hommes, Jésus continue de rendre témoignage à la vérité de Dieu. Il s’en remet à son Père pour ce qui concerne son propre avenir. Son amour pour nous va jusqu’au dépouillement de lui-même. Saint Paul écrira : « Le langage de la croix est folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux qui sont en train d’être sauvés, pour nous, il est puissance de Dieu… Nous, nous prêchons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les Païens, mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, il est Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1 Cor 1, 18). Cette puissance de Dieu manifestée en Jésus est capacitée à se vider de soi pour se livrer à d’autres. La passion du Fils met en lumière que Dieu est fondamentalement don et communication de soi. Cette communication de soi suppose une dépossession de soi. Dans l’ordre de l’amour, plus on s’oublie soi-même, plus on devient soi-même. Ainsi, plus Dieu est dépossédé de lui-même, plus il est lui-même. De toute éternité, Dieu n’existe que comme don de soi, don qui fait naître, et ce don culmine dans la passion et la mort du Christ. Ainsi, Jésus en acceptant librement sa mort sur la croix exprime la véritable puissance de Dieu, une puissance qui s’exprime non selon le registre de la puissance humaine, mais selon un autre registre que les disciples mettront du temps à comprendre : le registre de l’amour offert et de la puissance de vie.
Mais c’est une puissance de vie que les hommes peuvent mettre à mort ! Et cependant, cette puissance de vie, même mise à mort, débouche sur la résurrection. Elle demeure donc toujours puissance de vie. La force de Dieu est intérieure. Elle permet à Jésus de prendre sur lui la violence, le péché, leurs souffrances et leurs peurs, leurs angoisses. Elle permet à Jésus de descendre dans l’enfer des Hommes jusque dans leur mort, et c’est de là qu’il les rend à la vie.
C’est aussi un amour qui peut être refusé, même s’il reste toujours offert. Jésus se remet entre les mains de l’Homme, comme un amour livré. Si cet amour peut être rejeté, rien pourtant, ni personne ne peut l’éteindre ou l’empêcher d’exister. Dieu se manifeste en Jésus comme puissance d’amour qui demeure intact, même si elle est refusée par les hommes. On ne peut l’enchaîner ni la détruire. Au coeur de sa passion, le Christ affronte le mal en toute vérité. Il crie sa peur et sa soif, mais il ne se détourne pas. Il trouve même des paroles de pardon envers ceux qui le condamnent, des paroles d’avenir envers ceux qui l’entourent, des paroles d’amour envers sa mère et l’apôtre Jean, des paroles de confiance et de foi envers son Père quand il s’en remet à lui. C’est une puissance d’amour qui est sans puissance à la manière dont les hommes sont puissants, car c’est un amour « désarmé ». Et si la force des puissants de ce monde peut s’y opposer un moment, elle ne parvient en fait qu’à la mettre davantage en évidence et ne peut en rien l’altérer ou la dégrader. C’est aussi un amour désarmant car il va jusqu’à l’amour des ennemis et au pardon.
« O Croix, sublime folie, O Croix de Jésus Christ
Dieu rend par toi la vie et nous rachète à grand prix,
L’amour de Dieu est folie, O Croix de Jésus Christ »
+ Monseigneur Jean-Pierre COTTANCEAU